La Racine ombreuse du mal
Un adolescent est découvert sans vie, assassiné selon un rituel étrange. La journaliste Juliette Forestier et le commissaire Louis Gardeur, unis dans la recherche du meurtrier, s’engagent dans une enquête nébuleuse, où la raison n’a plus sa place. D’autres découvertes macabres se succèdent, tout aussi mystérieuses. Le chemin vers leur difficile élucidation les conduit au seuil de pratiques occultes oubliées, faisant ressurgir la face sombre du catharisme.
La Racine ombreuse du mal, est un roman policier polyphonique, empreint d’humanisme, dont le fond, relié à l’ésotérisme, acquiert au fil de l’enquête une dimension métaphysique.
Deux sensibilités, deux écritures s’y rencontrent, dédoublent le souffle du récit où s’entrecroisent échanges épistolaires, journaux intimes et récits oniriques.
Isabelle Caplet et Simone Soulas sont artistes-peintres. La Racine ombreuse du mal est leur premier roman, dont le titre est emprunté au grand médiéviste René Nelli. Chacune d’elles a contribué par des textes à l’album de photographie de Jean Labitrie Vibrations du réel.
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Dans Daily Passions du 10 décembre 2021, Noé Gaillard chronique "La Racine ombreuse du mal" :
"Une belle illustration de couverture pour un roman policier hors du commun. D'abord parce que l'on y trouve de tout comme dans la vie : une correspondance, des récits de rêve, des interrogatoires, des extraits de journaux intimes, des confessions..." Lire la suite
Dans La Cause littéraire du 27 novembre 2021, Patryck Froissart analyse "La Racine ombreuse du mal"
"Peu à peu les nœuds se font et se serrent, les fils s’emmêlent, les pistes se brouillent, jusqu’au dénouement théâtral, magistralement amené, qui dévoile de manière forcément inattendue la relation jusque-là inédite qui existe, à leur insu, entre tous les protagonistes cités ci-dessus, et dont les éléments, enfouis pour certains dans un chapitre refoulé de leur passé lointain qui brusquement ressurgit, constituent la clé de l’énigme. C’est fort bien construit, et l’ensemble instruit sans nuire au suspense." Lire l'article
Dans K Libre du 27 octobre 2021, Laurent Greusart rend compte de "La Racine ombreuse du mal"
D'ailleurs, il faut imaginer que ce roman est plus la version érudite, presque surréaliste, d'un roman policier. Il est donc plutôt à recommander aux amateurs éclairés et aux flâneurs rêveurs peu préoccupés par la vraisemblance et l'aspect policier contemporain. Une fiction, quoi... Lire l'article
Dans La Viduité du 18 octobre 2021, Marc Verlynde chronique "La Racine ombreuse du mal" :
"Un polar où le débat moral prend un tour métaphysique, s'organise autour d'une plongée dans la pensée cathare. Polar sympathique, calibré habilement et dont la tension dramatique s'exprime dans des ellipses et des changements de points de vue. La racine ombreuse du mal déploie l'hypothèse gnostique, l'envahissant fracas du mal, comme occasion de donner à entendre un autre rapport au monde par le rêve vrai, aux autres par unec haste et haute amitié...." Lire la suite
Dans La Dépêche du Midi du 22 octobre 2021, chronique "La Racine ombreuse du mal" :
"Avec son amie de toujours Simone Soulas, elles ont l’idée d’écrire un roman à quatre mains. Sous l’oeil admiratif de sa mère et de leur chat obèse, entre l’appartement de Paris et le jardin d’artistes de Saint-Sardos, les deux écrivaines plongent en immersion dans un roman métaphysique à l’écriture rare.
Toutes deux unissent leur talent et chacune s’entiche d’un personnage clef : le commissaire de police, Louis Gardeur, sous la tutelle de Simone, et son amie Juliette Forestier, façonnée par Isabelle. Un roman qualifié de polar ou roman noir, puis de pérégrinations entre littérature et érudition en passant par l’histoire des religions par ses références au catharisme."