Le non de Klara
Ce récit se présente sous la forme d'un journal, celui d'Angelika, l'amie et belle-soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à Paris en 1945. Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui, jour après jour, pendant un mois, dévoile ce qu'elle a vécu. Pas de lamentations, mais elle dit froidement, avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente, son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. 187 p. (2002)
Soazig Aaron est née à Rennes. Elle a travaillé quelques années dans une librairie parisienne et vit aujourd'hui à la campagne. Le Non de Klara est son premier récit. Publié en allemand (Klara nein) par Katarina Wagenbach-Wolff à Munich, Le Non de Klara a reçu en 2004 le Geshwister-Scholl-Preis au cours d'une cérémonie dans le grand amphithéâtre de l'Université. Le Non de Klara a reçu la Prix Goncourt du premier roman en 2002.
Ce récit se présente sous la forme d'un journal, celui d'Angélika, l'amie et belle?soeur de Klara qui revient d'Auschwitz à Paris après une déambulation à travers l'Europe en août 1945.
Le journal s'organise autour de la parole de Klara qui, jour après jour, pendant un mois, dévoile ce qu'elle a vécu.
Pas de lamentations, mais elle dit froidement, avec force et violence, sa stupeur et sa colère permanente, son incapacité à accepter les codes de la vie redevenue normale. Elle refuse de revoir sa fille de trois ans et partira, au bout d'un mois, en Amérique.
Il existe peu de récits sur le retour des déportés et leur difficile réadaptation à la vie quotidienne.
Soazig Aaron est née à Rennes. Elle a travaillé quelques années dans une librairie parisienne et vit aujourd'hui à la campagne. Le Non de Klara est son premier récit.