Guerrier sans poudre
Dans le Paris des années 1970, Axel se souvient des promesses de Mai 68 et notamment de ce slogan : « Ce n’est qu’un début, continuons le combat ». Suivant des phares tels Artaud, Burroughs, Duprey, Guyotat, il est convaincu de faire triompher une révolution où la littérature tiendrait lieu de barricade. La rencontre d’Échidna, une étudiante à la fac de Vincennes, transforme ce combat en une autre bataille, celle que l’on gagne en consentant à l’amour, soit à la liberté suprême. Roman d’initiation, Guerrier sans poudre jette un regard rétrospectif sur le temps de la subversion où les mots que l’on s’échangeait étaient des étincelles susceptibles d’incendier le vieux monde. 244 pages / 15 euros (2014)
Guy Darol est l’auteur de deux romans (Le Couloir et Les Pierres ont le souvenir têtu), d’un récit (Héros de papier) et de plusieurs essais consacrés à Joseph Delteil, André Hardellet et Frank Zappa.