L'ennemi du poète suivi de Mes voyages
Trois récits fantastiques, Le Syndrome de Balint, Énée, Le Bijou, et L'ennemi du poète. Les dernières oeuvres de Georges Cheimonas sont imprégnées du thème du voyage, de l'exil. Mais un grec échappe-t-il à son pays ? Si Cheimonas s'inspire d'une vieille ballade celtique, n'est-ce pas une quête de racines toujours plus profondes ? Ici fuite et retour se conjuguent : ce que rencontre le narrateur, ce sont des figures familiales (la mère, le père, le fils, la soeur) ; c'est l'origine et en même temps la fin. C'est aussi le mystérieux ennemi qui le poursuit - comme il poursuit tout poète - et dont on découvre enfin que sa poésie et sa propre vie dépendent de sa lutte avec lui". Ceux qui ont aimé Les Bâtisseurs ne seront guère dépaysés. Ils retrouveront ici les mêmes obsessions, la même force visionnaire, la même parole brisée, fulgurante. Traduit du grec par Michel Volkovitch. 96 p. (septembre 1991)
Georges Cheimonas, traducteur de grec ancien (Euripide) et de Shakespeare, psychiatre, est né en 1938 en Grèce du Nord. Il est mort à Paris en 2000.